Oxydation des vapeurs
L’oxydation est également une technique adaptée et nous en utilisons principalement deux : l’oxydation thermique traditionnelle à hautes températures et l’oxydation catalytique à basses températures.
Oxydation traditionnelle
Les émissions sont brûlées à des températures de combustion, de normales à élevées, avec des systèmes pouvant aller de la simple torche à une usine d’incinération équipée d’une chambre de combustion. Dans ce dernier cas, la combustion pourra être optimisée et la consommation d’énergie réduite en utilisant des échangeurs de chaleur et / ou des chambres de combustion régénératives.
Oxydation catalytique
Les émissions peuvent être brûlées, en utilisant un matériau catalytique, à des températures de combustion inférieures à celles de l’oxydation thermique. Ce procédé est souvent mis en œuvre de manière autothermique, on limite donc la consommation d’énergie. L’autre avantage est que le niveau résiduel de contamination peut être quasiment nul. Cependant la mise en œuvre de ce procédé nécessite de prendre certaines précautions.
Le procédé fonctionnera de façon optimale si la concentration dans les vapeurs est suffisante pour atteindre le seuil d’autothermie sinon un apport d’énergie sera nécessaire. La concentration doit cependant être bien maitrisée car si elle devient trop importante, le mélange peut être dangereux voire explosif.
Quel que soit la technique utilisée, thermique traditionnelle ou catalytique, il y a un risque de formation de dioxines en présence d’hydrocarbures chlorés. Des moyens adaptés à la technique utilisée sont à prévoir pour prévenir de ce risque.